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lyon
L'Olympique lyonnais, couramment abrégé en OL, est un club de football français fondé le 3 août 1950. Le club, basé dans le quartier de Gerland, est présidé depuis juin 1987 par Jean-Michel Aulas et l'équipe est entraînée par Rémi Gardedepuis le 21 juin 2011. Il évolue depuis 1989 en Ligue 1.
L'Olympique lyonnais évolue dans le Stade de Gerland et s'entraîne au centre Tola Vologe, à Lyon. Il possède à son palmarès sept titres de champion de France, cinq Coupes de France et une Coupe de la Ligue, ce qui en fait l'un des clubs les plus titrés du championnat de France.
Le club connaît son apogée au cours des années 2000 avec sept titres consécutifs de champion de France, ce qui constitue un record françaisnote 2, entre 2002 et 2008, une Coupe de France et une Coupe de la Ligue. La section féminine du club a remporté quant à elle le championnat féminin à neuf reprisesnote 3. En 2007, les sections masculines et féminines remportent chacune leur championnat de France, pour la première fois dans l'histoire du football français. En 2008, l’Olympique lyonnais fait mieux en remportant les deux doublés coupe-championnat, homme et femme. Depuis le milieu des années 2000, la section féminine occupe les plus hauts niveaux du football féminin européen (2 titres successifs en Ligue des champions).
Sur le plan international, le club participe régulièrement à la plus prestigieuse des coupes européennes, la Ligue des champions. Après avoir été membre du G14, organisation des clubs les plus importants et riches d'Europe, jusqu'à sa dissolution en janvier 2008, il fait partie des fondateurs de l'association européenne des clubs.
Aujourd'hui, il est considéré comme l'un des clubs majeurs du football européen, avec douze qualifications en Ligue des champions d'affilée. Depuis 2011, le club rhodanien se base de plus en plus sur son centre de formation. L'Olympique lyonnais est le club français qui a joué le plus de matches européens, puisqu'il est à 212 matches (dont 107 succès) depuis ses débuts dans le fief de l'Inter Milan le 10 décembre 1958.
Sommaire
[masquer]- 1 Histoire
- 1.1 Repères historiques
- 1.1.1 Création du club
- 1.1.2 1950-1965 : premiers résultats nationaux
- 1.1.3 1965-1987 : stagnation en milieu de tableau
- 1.1.4 1987-2001 : arrivée de Jean-Michel Aulas
- 1.1.5 2001-2008 : au sommet de la Ligue 1
- 1.1.6 2008-2011 : l'ère Puel et les places d'honneur sans titre
- 1.1.7 2011- : les années de transition
- 1.2 Histoire du logo
- 1.3 Couleurs
- 1.4 Palmarès et distinctions
- 1.5 Records
- 1.6 Personnalités historiques du club
- 1.1 Repères historiques
- 2 Structures du club
- 3 Aspects juridiques et économiques
- 4 Effectif actuel
- 5 Soutien et image
- 6 Autres équipes
- 7 Sources
- 8 Annexes
Histoire
Repères historiques
Création du club
Le Lyon olympique est un club de football fondé en 1896, initialement issu de la fusion du Racing club de Vaise et du Rugby club de Lyon, pour devenir le Racing club2. Le club se dote d'une section football en 1899. Premier club du Lyonnais qualifié en phases finales duchampionnat de France de football USFSA 1906, il affronte l'Olympique de Marseille en huitièmes de finale2. Après un match nul deux buts partout, les Lyonnais ne se rendent pas à Marseille pour rejouer la rencontre. Éclipsé par le FC Lyon en 1908 et 1909, le Racing club, devenu le Lyon olympique universitaire en 19102, retrouve le championnat de France en 1910. Écartant Besançon sur un score de quatre buts à un, les Lyonnais s'inclinent par cinq buts à zéro face au Stade helvétique de Marseille, en quarts de finale2. Le club est encore présent en championnat de France USFSA en 1913 et se retrouve éliminé en huitièmes de finale, par cinq buts à un, par Saint-Raphaël2. Le « LOU » évolue alors au stade des Iris en attendant la fin de la construction du Stade de Gerland, finalement achevé en 19263.
Sous l'impulsion de Félix Louot qui investit une somme de treize millions de francsa 1, le LOU rejoint les rangs professionnels en 1942 et enlève, avec deux points d'avance sur Bordeaux, la poule sud du dernier « championnat de guerre » (Champion de France Zone Sud (Lyon) qui affronte le Champion de France Zone Nord (Rouen)) en 19454. La finale nationale du championnat oppose Lyon à Rouen. Les Rouennais s'imposent par quatre buts à zéro. Malgré tout, ces bons résultats récoltés en temps de guerre permettent au LOU d'être promu en Division 1 à la reprise de la saison 1945-1946. Le club est présidé alors par Félix Louot, et est relégué en D2 à la fin de cette saison5.
En mai 1950, des dissensions fortes6 entre les sections football et rugby du LOU provoquent une scission entre ces deux sections. Les dirigeants du LOU préférant mettre en avant la section rugby avec une activité universitaire plus répanduea 2. La première réunion à la création du club a lieu le 19 mai 1950 à la Brasserie de la République pour une annonce officielle le 23 maia 3 depuis le Café Neuf, un glacier situé au bord de la place Bellecour. Le départ de la section de football professionnel est effectif le 27 mai 1950 lorsque les statuts sont déposés en préfecture du Rhôneb 1. Cette décision a eu lieu sous l'impulsion du Docteur Trillat et de Groslevin, Vitalis, Marceau, Carrel, Daurensan et Maillet7. Cette dernière opte alors pour un nouveau nom : l’Olympique de Lyon et du Rhône7,8. Le 31 mai 1950, la Commission de football amateur du Lyon olympique universitaire se réunit pour demander le rattachement de la section amateur au nouveau clubb 2. En réplique à cette guerre football-rugby, le LOU est interdit de football pendant deux saisons par la Ligue du Lyonnais et après cette peine purgée, le LOU refonde une nouvelle section de football en son sein, créant à l'occasion un nouveau club, avec nouveau numéro d'affiliation à la FFF, qui existe aujourd'hui encore9.
1950-1965 : premiers résultats nationaux
Oscar Heisserer est le premier entraîneur de cette nouvelle structure. Il conserve donc son poste de l'ancienne section football du LOUa 3. D'un point de vue économique, la direction installée dans le quartier de la Part-Dieu lance un emprunt public pour trouver les 15 millionsde francs réclamés par la Fédération française de football. Lors d'une réunion le 6 juin 1950, une décision stipule que « Tout prêt de25 000 francs donnera droit à une voix » est établiea 3. La semaine suivante, lors de la réunion du 12 juin, onze promesses de dons ont été effectuéesb 3. Le président Félix Louot investit un million de francs, tout comme la paire Forest-Rochet. Le futur directeur sportif, Marceau, investit quant à lui un million six-cent mille francsa 3. Le montant total des engagements s'élève à 6 900 000 francsb 3. Le premier match officiel de l'Olympique lyonnais en deuxième division a lieu le 26 août 1950 contre le Cercle athlétique de Paris pour une victoire par trois buts à zéroa 3. Les débuts sont par ailleurs prometteurs pour l'équipe puisqu'elle enchaîne une série de neuf victoires et un match nul lors des dix premières journées de la saison 1950-1951a 4. Le titre de champion de France est acquis après la victoire sur l'AS Monaco par trois buts à zéro dans le stade de Gerland devant cinq mille spectateursa 4. Cette accession permet à la direction d'obtenir des subventions municipales. Édouard Herriot alors maire de Lyon offre jusqu'à cent-mille francs en 1954a 4. Lors de cette première saison, le 23 novembre 1950, l'association Olympique lyonnais est crééeb 4. Elle a pour but de « promouvoir la pratique et le développement du football et la création entre tous ses membres de liens d'amitié et de solidarités ». Elle est affiliée à la Fédération française de football et permet notamment le développement de la section jeune et la diffusion de bulletins et de publicationsb 4.
L'OL fait donc son entrée en première division en 1951 pour redescendre aussitôt en deuxième division en 1952 après s'être classé à l'avant-dernière place7. Promu en 1954, il débute alors une longue présence en première division. Le club connait une première période faste au milieu des années 1960, avec comme avant-centre vedette Fleury Di Nallo.
Les Lyonnais atteignent la cinquième place en 1963 et même la quatrième place en 196410. Surtout, ils remportent le premier trophée du club cette année-là. Après avoir échoué l'année précédente en finale face à l'AS Monaco, auteur du doublé Coupe-Championnat11, ils parviennent à remporter la Coupe de France 1964 en battant en finale lesGirondins de Bordeaux par deux buts à zéro après avoir éliminé le RC Lens en quarts de finale et le Valenciennes FC en demi-finales12.
Cette époque est également celle des premières compétitions européennes. Les trois premières participations sont difficiles et voient le club ne pas passer un seul tour de la compétition. Le club découvre l'Europe avec la deuxième édition de la coupe des villes de foire en 1958. Les Lyonnais sont éliminés par l'Inter de Milan par un score de zéro but à sept en match aller à San Siro et un partout au retour13. En 1960note 4, ils sont battus par Cologne XI14, une sélection des joueurs de la ville de Cologne. Défaite par trois buts à un en Allemagne, la victoire deux buts à un à Lyon ne suffit pas. Enfin en 1961, l'équipe est éliminée par Sheffield Wednesday15. Malgré une victoire par quatre buts à deux au match aller, les Lyonnais s'inclinent par cinq buts à deux au retour.En 1963, l'OL réalise son premier parcours en coupe d'Europe. Finaliste de la précédente Coupe de France — et étant donné que le vainqueur, l'AS Monaco, participe à laCoupe d'Europe des clubs Champions —, l'équipe fait ses grands débuts en Coupe des Coupes16. Le club effectue un brillant parcours dans la compétition : après avoir battuBoldklubben 1913 par deux fois trois buts à un, ils éliminent l'Olympiakos par quatre buts à deux et une défaite deux buts à un au match retour. Vient alors le premier exploit en quarts de finale face à Hambourg qu'ils éliminent malgré un match nul un partout au match aller, grâce à une victoire par deux buts à zéro au match retour17. En demi-finale, ils sont tenus en échec à Gerland par le Sporting Club du Portugal par zéro à zéro avant d'aller chercher un match nul un partout à Lisbonne17 mais la règle du but à l'extérieur ne sera mise en application que quelques années plus tardnote 5. Ils doivent donc jouer un match d'appui à Madrid où ils sont défaits par un but à zéro, laissant les Portugais aller en finale, qu'ils gagnent face au MTK Budapest17. Cette première épopée européenne ne se reproduit pas lors de l'édition suivante où ils sont éliminés dès le premier tour par le FC Porto sur des scores de trois à zéro, puis un but à zéro18.
1965-1987 : stagnation en milieu de tableau
Sixièmes en 1965, les Lyonnais retrouvent les années suivantes la monotonie du milieu de classement10. En 1967, une deuxième victoire enCoupe de France19, grâce à un succès par trois buts à un face à Sochaux en finale, leur permet de retrouver la Coupe des Coupes dans laquelle ils éliminent Aris Bonnevoie par deux victoires conclues sur des scores de trois buts à zéro et deux buts à un ; puis Tottenham par une victoire un but à zéro et une défaite trois buts à quatre ; avant de tomber encore une fois face à Hambourg, en quarts de finale. Les deux premières rencontres ayant été remportées par deux buts à zéro par l'une et l'autre des équipes, un match d'appui a eu lieu avec une victoire de Hambourg par deux buts à zéro20.
L'année suivante, ils effectuent un bref parcours en Coupe des villes de foire, contre deux clubs portugais, Coimbra et le Vitória Setúbal FC. Ils franchissent le premier tour grâce au tirage à la pièce, chaque club ayant remporté son match à domicile un but à zéro. Les trois dernières saisons des années 1960 voient l'Olympique lyonnais rester dans le milieu de tableau, et échouer chaque année en huitième de finale de la coupe de France.
Un nouveau cycle démarre au début des années 1970. Les Lyonnais, dirigés par Aimé Mignot et renforcés par Bernard Lacombe, Serge Chiesaou encore Raymond Domenech, atteignent la cinquième place en 197221 et se placent pour la première fois de leur histoire sur le podium du championnat de France en 1974 et197521, loin derrière l'ASSE, champion de France ces deux années-là. Ils remportent l'édition 1973 de la Coupe de France en battant en finale le FC Nantes 2 buts à 122, les empêchant du même coup de réaliser le doublé Coupe-Championnat qui leur était promis23. Le club commence dès lors à devenir un habitué de la Coupe des Coupes dont il atteint encore les huitièmes de finales en 197424. Malgré ces coups d'éclat, jamais l'OL n'est en mesure de se mêler à la lutte pour le titre.
L'OL a de profond problèmes financiers en 1977 car le monde professionnel instaure les contrats dit « à temps » qui oblige les clubs à être propriétaire de ses joueurs en leur versant un salaire mensuelb 5. La masse salariale étant de 4,9 millions de francs en 1976, l'OL n'a pas les moyens financiers suffisants, il possède un passif de cinq millions de francsb 5. Pour survivre, le club est donc obligé de vendre, et cela commence avec le départ de Raymond Domenech à Strasbourg pour 600 000 francs, et la proposition de l'OL à ses joueurs de diminuer les salaires. En 1978, c'est Bernard Lacombe qui est obligé de quitter le club pour 1,6 million de francsb 5.
À la fin des années 1970, le cycle s'achève et l'équipe retrouve les dernières places du championnat avec notamment une 18e place en 1980 qui lui fait frôler la relégation21. Un barrage victorieux face à Avignon, grâce une victoire par six buts à zéro au match aller et une défaite quatre buts à deux au retour, sauve pour un temps la situation. La saison suivante, l'ASSE remporte son 10e titre de champion. Jamais la célèbre phrase25 prononcée par le président des Verts dans les années 1970, Roger Rocher : « En matière defootball, Lyon a toujours été la banlieue de Saint-Étienne » n'a eu autant de sens qu'à cet instant. Finalement relégués à l'issue de la saison 1982-1983, les Lyonnais, qui détiennent alors le record de la plus longue période consécutive dans l'élite avec vingt-neuf saisons25, commencent un long purgatoire de six ans26.
1987-2001 : arrivée de Jean-Michel Aulas
En 1987, alors que le club vient de passer quelques années en deuxième division, Jean-Michel Aulas en prend la direction27. Mais cette prise de pouvoir n'est pas le fruit du hasard. Dès le 1er mars 1987, lors d'une rencontre entre l'Olympique de Marseille et le Stade rennais,Bernard Tapie alors président de l'OM est interrogé par un journaliste rhodanien sur la situation du football à Lyonb 6. Il répond qu'il « connait un jeune industriel, Jean-Michel Aulas, qui ferait un excellent président pour l'OL ». Or ce dernier n'est que membre du Club des cents et quelque temps plus tard Charles Mighirian le nomme administrateur du club. Ce statut lui confère le droit de se présenter à la présidence, ce qu'il fait, et est élu le 15 juin 1987 à la succession de Charles Mighirianb 6. Il ambitionne alors une « qualification européenne dans les trois ans28 ». Bien qu'il surprenne en limogeant presque dès son arrivée l'entraîneur Robert Nouzaret27, l'un des symboles fort et populaire du club, la remontée en D1 est acquise dès 198926, grâce entre autres à l'entraînement gagnant de Raymond Domenech. La qualification européenne annoncée est même atteinte après seulement deux saisons dans l'élite, le président Jean-Michel Aulas réalisant alors le pari de l'« Europe en trois ans » qu'il avait lancé à son arrivée29. Mais le club frôle la relégation la saison suivante.
En 1995, l'OL revient sur le podium, finissant deuxième derrière des Nantais intouchables cette année-là, grâce à une génération de joueurs formés au club, dont le symbole est l'attaquant Florian Maurice29, la saison 1995-1996 l'OL dispute sa 1re finale de Coupe de la Ligue face au FC Metz au Parc des Princes, pour une défaite aux tirs-au-but (5 tab à 4), avec des loupés de Stéphane Roche et Marcelo. La même année, le club prend goût à la Coupe d'Europe, éliminant notamment la Lazio de Rome30. Il retrouve les compétitions continentales en 1997, par la petite porte, celle de l'Intertoto, remportée en finale face à Montpellier HSC victoires aller 0-1 et retour 3-2 pour l'OL29.
L'équipe se renforce entre chaque saison et monte en puissance, elle termine sixième lors de la saison 1997-1998, puis troisième en 1998-1999 et 1999-200029. En 1999, l'apport de 104 millions de francsnote 6 du groupe Pathé31 qui devient actionnaire à hauteur de 34 % permet à Jean-Michel Aulas de faire entrer son club dans une nouvelle ère en s'offrant un attaquant de renom : Sonny Anderson. Le buteur brésilien en provenance du FC Barcelone devient l'un des joueurs les plus emblématiques de l'histoire de l'Olympique lyonnais32. Lors de la saison 2000-2001, et comme six ans auparavant, le club termine deuxième derrière le FC Nantes, mais remporte la Coupe de la Ligue face à l'AS Monaco33, son premier trophée national depuis 1973.
2001-2008 : au sommet de la Ligue 1
En 2002, l'Olympique lyonnais obtient son premier titre de champion de France lors de la dernière journée33. S'ensuit alors une série inédite de sept titres consécutifs de champion de France34. Désormais l'Olympique lyonnais joue les premiers rôles, tant sur le plan national que sur la scène européenne, bien qu'il ne parvienne pas à passer le cap des demi-finales de la Ligue des champions. Le club intègre le G1435, lobby des dix-huit clubs les plus importants d'Europe. Jean-Michel Aulas en devient même président en 2007 jusqu'à sa dissolution l'année suivante.
L'Olympique lyonnais débute le championnat 2001-2002 avec une étiquette de favori33. En effet, après une seconde place au championnat, une victoire en coupe de la Ligue et une bonne prestation en Ligue des champions l'année précédente, les hommes de Jacques Santini ne peuvent plus créer l'effet de surprise. Alors que le club lyonnais est en tête lors de la neuvième journée36, il est peu à peu distancé par le leader lensois, qui compte sept points d'avance au soir de la dix-neuvième journée37. Mais l'écart ne va cesser de diminuer, à tel point qu'à la veille de la dernière journée, un seul point38 départage les deux équipes, qui s'affrontent au stade de Gerland. Le duel tourne en faveur de l'Olympique lyonnais qui s'impose par trois buts à un et remporte ainsi son premier titre de champion39. Le club termine la saison invaincu à domicile, avec quatorze victoires et trois matchs nuls33.
L'année suivante, Paul Le Guen a remplacé Jacques Santini mais le scénario est similaire. Après un début de saison poussif, l'Olympique lyonnais rattrape le peloton de tête à mi-saison. À dix journées de la fin, le club est quatrième et compte six points de retard sur Marseille40, mais six victoires consécutives33 lui permettent de prendre la tête au soir de la trente-deuxième journée, qu'il conserve jusqu'à la fin du championnat. Lasaison 2003-2004 voit l'Olympique lyonnais de Paul Le Guen proposer un jeu plus offensif, qui permet à l'équipe de remporter un troisième titre d'affilée à l'issue d'un duel serré avec l'AS Monaco, en tête de la 7e à la 31e journée. L'OL a pour la première fois la meilleure attaque du championnat33. En Ligue des champions, l'OL se hisse jusqu'en quart de finale avant d'être battu par le futur vainqueur de la compétition, le FC Porto.
La saison suivante, l'OL est plus dominateur en championnat : en tête dès la 10e journée, les Lyonnais terminent avec douze points d'avance sur leur dauphin, le Lille OSC. En Ligue des champions, ils s'arrêtent de nouveau en quart de finale, éliminés aux tirs au but par le PSV Eindhoven. Suite au départ de Le Guen, Gérard Houllier est nommé entraîneur le 29 mai 200533. L'équipe survole de nouveau le championnat : quinze points la sépare des Girondins de Bordeaux à la fin de la saison41. L'année suivante, l'OL accentue encore sa domination : les Lyonnais chutent pour la première fois à Rennes le 4 novembre, après neuf victoires consécutives. Cette défaite l'empêche d'égaler le record de dix victoires de suite en championnat de France42, codétenu par l'AS Saint-Etienne, les Girondins de Bordeaux et le Stade de Reims43. Lyon bat le record de la meilleure entame de saison avec seize victoires, deux nuls pour une défaite. La deuxième moitié de saison est plus difficile. En mars 2007, l'OL se fait éliminer en huitième de finale de laLigue des champions par l'AS Rome30, ce qui constitue son plus mauvais résultat depuis quatre ans33 puis perd la finale de la Coupe de la Ligue contre Bordeaux44. Mais le club conserve le titre champion de France, cinq matchs avant la fin de la saison, et égale son record du plus grand nombre de victoires à l'extérieur33.
Les échecs européens conduisent au départ d'Houllier, Alain Perrin le remplace. Bien qu'en tête toute la saison, l'OL doit affronter la concurrence de Bordeaux jusqu'à la dernière journée. En disposant de l'AJ Auxerre, Lyon est champion pour la septième fois consécutive34 et bat ainsi le record du nombre de championnats gagnés consécutivement en Francenote 7. Il remporte une semaine plus tard la coupe de France en prenant le dessus sur le Paris SG, ce qui lui permet de fêter le premier doublé de son histoire45. Néanmoins, l'entraîneur Alain Perrin est débarqué en raison de mésententes récurrentes avec certains joueurs et des membres du staff, notamment Joel Bats et Robert Duverne46.
Entre le titre de 2002 et celui de 2007, l'effectif est renouvelé à 80 % et quatre entraîneurs se succèdent47. Il s'agit de Jacques Santini, Paul Le Guen, Gérard Houllier et Alain Perrin mais cela ne remet pas en cause la stabilité garantie par le duo Bernard Lacombe et Jean-Michel Aulas, qui explique en grande partie le succès du club48. Pourtant, depuis la fin de l'année 2006 Lyon a marqué le pas dans la hiérarchie européenne. Incapable de franchir les huitièmes de finale de Ligue des champions trois années de suite, il semble avoir des difficultés à retrouver son efficacité, a fortiori après le départ de plusieurs joueurs majeurs49. Sur la scène nationale, depuis le début de l'année 2007, il éprouve certaines difficultés à imposer son jeu comme il le faisait les deux-trois années précédentes.
2008-2011 : l'ère Puel et les places d'honneur sans titre
Pour remplacer Alain Perrin, Jean-Michel Aulas parvient à recruter Claude Puel50, qu'il avait convoité à plusieurs reprises les années précédentes51. Malgré le titre honorifique de champion d'automne lors saison 2008-2009, Lyon est défait en Ligue des champions par le futur vainqueur, le FC Barcelone, et ne parvient pas à suivre le rythme de Bordeaux en championnat, qui le dépasse. Pour la première fois depuis 2000, Lyon n'obtient aucun trophée52, excepté le titre de la section féminine53. À la fin de la saison, Juninho quitte le club et Karim Benzema est transféré au Real Madrid contre la somme de 35 millions d'euros54. Lyon dépense alors plus de 70 millions d'euros55 pour recruter Lisandro López, Aly Cissokho, Michel Bastos et Bafétimbi Gomis, avec l'objectif de reconquérir le titre lors de la saison suivante. En championnat, plusieurs faux pas placent Lyon loin derrière le leader bordelais56, à treize points lors de la trêve hivernale57, mais lors de la seconde partie de la saison, le collectif lyonnais recouvre sa pleine capacité en éliminant le Real Madrid58 puis les Girondins de Bordeaux de la Ligue des champions. La première demi-finale de la compétition de l'histoire lyonnaise se joue contre le Bayern Munich, mais deux défaites lors des deux rencontres sonnent la fin de leur parcours59. Cependant, les Lyonnais obtiennent la deuxième place de Ligue 1 lors de la dernière journée60.
Pour la saison 2010-2011, Lyon compte plusieurs départs et seuls Jimmy Briand, puis Yoann Gourcuff pour 22 millions d'euros sont recrutés. Le début de saison est difficile, l'OL perd notamment son premier derby contre Saint-Étienne à domicile depuis 1994, et se retrouve dix-huitième après sept journées à onze points du leader. La question du maintien de Claude Puel, rejeté par une partie importante des supporters61 et dont les contacts avec Bernard Lacombe sont difficiles62,63, finit par être posée, mais Jean-Michel Aulas décide finalement de le garder en poste. Les résultats s'améliorent et Lyon rejoint le podium en décembre. Le club est éliminé en 8e de finale de la Ligue des champions par le Real Madrid et connait une fin de saison plutôt difficile, mais il parvient à conserver la 3e place du championnat en devançant le Paris SG et obtient donc une qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des champions. Frustrés par trois saisons blanches d'affilée, les dirigeants changent de stratégie, remplacent Claude Puel par Rémi Garde et décident de s'appuyer sur l'interne. On se tourne alors vers la mise en avant sur le terrain des jeunes du centre de formation, tels que Jérémy Pied, Clément Grenier, Ishak Belfodil ou Alexandre Lacazette, tandis que Jean-Michel Aulas entend confier davantage de pouvoir à Bernard Lacombe64. De plus, le club connait de nombreux départs dans le staff comme celui de l'entraîneur des attaquants, Sonny Anderson, ainsi que des difficultés nouvelles sur le plan financier65. Lyon enregistre ainsi les arrivées peu onéreuses de Bakary Koné, Mouhamadou Dabo et Gueida Fofana, mais perd Cesar Delgado, Jérémy Toulalan et Miralem Pjanić. Une grande étape de reconstruction commence.
2011- : les années de transition
La saison 2011-2012 donne l'occasion à l'OL de participer pour la douzième fois consécutive à la Ligue des champions après l'élimination du Rubin Kazan en tour préliminaire, et de fêter dignement par une victoire (2-0 face au Dinamo Zagreb) son centième match dans la compétition, un record pour un club français. Le club parvient également à se qualifier pour la neuvième fois consécutive en huitièmes de finale, grâce à un dernier match remporté 7-1 sur le terrain du Dinamo Zagreb, alors qu'il était dans l'obligation de combler une différence de 7 buts avec l'Ajax Amsterdam (battu dans le même temps 3-0 par le Real Madrid). Mais la campagne européenne se termine avec une élimination aux tirs au but en huitièmes de finale face à la modeste équipe chypriote de l'APOEL Nicosie. Dans l'Hexagone, l'OL se hisse au 4e rang du championnat à la trêve hivernale malgré ses 7 défaites, avant de se qualifier successivement pour les finales de la Coupe de la Ligue et de la Coupe de France. Le club perd la finale de la Coupe de la Ligue au profit de l'Olympique de Marseille (0-1) avant de remporter la suivante, en Coupe de France, deux semaines plus tard, face à l'US Quevilly (1-0). Le club décroche ainsi son premier titre depuis la saison 2007-2008. En championnat, l'Olympique lyonnais termine finalement à la 4e place et ne se qualifie pas en Ligue des champions (pour la première fois depuis 11 ans) mais en Ligue Europa.
La saison 2012-2013 commence avec un nouveau titre : Lyon obtient son 7e Trophée des Champions aux dépens de Montpellier, tandis que des joueurs importants quittent l'effectif (Cris, Hugo Lloris, Kim Källström, Aly Cissokho) dans l'optique de baisser la masse salariale. Cependant, ils sont compensés par de nouveaux transferts à bas prix voire gratuits (Steed Malbranque, Milan Bisevac, Arnold Mvuemba, Fabián Monzón) et l'avènement de jeunes joueurs formés au club notamment Alexandre Lacazette, Maxime Gonalons, Clément Grenier et Samuel Umtiti. Cette saison, l'Olympique lyonnais qui avait perdu de vue la Ligue des champions en 2012-2013, retrouve la plus prestigieuse des compétitions européennes en assurant le podium en Ligue 1, pour la quatorzième fois en quinze ans malgré une élimination précoce en Ligue Europa contre les anglais de Tottenham et sa star, le Gallois Gareth Bale, vendu 100 millions d'euros au Real de Madrid quelques mois plus tard.
La saison 2013-2014 commence avec le 3e tour de qualification pour la Ligue des Champions 2013-2014. L'OL réussit à éliminer les Suisses du Grasshopper Zurich avec deux victoires 1-0 et affronte ensuite la Real Sociedad. Bien que l'OL ait été tête de série lors du tirage au sort (en raison de son fort coefficient UEFA), les Espagnols partent favoris en raison de l'affaiblissement des Rhodaniens au cours de ces dernières années et bénéficient de la réception du match retour. Lyon s'incline 0-2 à Gerland et 2-0 en Espagne face à une excellente équipe Basque. Lyon se voit donc reversé en phase de poules de la Ligue Europa. Tête de série, l'OL se trouve dans un groupe avec les Espagnols duBetis Séville, les Portugais du Vitória de Guimarães et le club croate HNK Rijeka. En championnat, Lyon débute avec deux victoires sur Nice et Sochaux (4-0 et 1-3) mais est ensuite battu contre Reims (0-1) et à Evian (2-1). Les défaites continueront ensuite face à Montpellier (5-1) et Monaco (2-1). Lors de la 13e journée, les joueurs remportent le derby à Geoffroy Guichard face à Saint-Étienne (1-2). L'OL se qualifie pour les seizièmes de finale de la Ligue Europa en terminant à la première place de sa poule, devant le Betis. Au début de l'année 2014, Lyon se fait éliminer de la coupe de France par le RC Lens et subit une mauvaise série en championnat. Ils remontent ensuite en championnat notamment en battant Bordeaux à Chaban-Delmas dans les arrêts de jeu. Ils se qualifient également pour la finale de la coupe de la Ligue. Depuis, Lyon est à la cinquième place du championnat. Le 20 mars, Lyon se qualifie pour les quarts de finale de la Ligue Europa, une première pour une équipe française dans la C3 depuis 2008-2009.
Histoire du logo
Le premier blason de l'Olympique lyonnais est créé en 1950, lors de la fondation du club. Les couleurs rouge et bleu sont proposées par le chirurgien Marcel Trillata 3. Le blason est directement inspiré du blason de la ville de Lyon66 qui porte « de gueules au lion à la queue léopardée d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or67 », c'est-à-dire un blason dont la partie inférieure est de couleur rouge et recouverte d'un lion avec une partie supérieure de couleur bleue et recouverte de trois fleurs de lys. Celui de l'Olympique lyonnais conserve la même caractéristique inférieure mais en remplaçant les lys par la mention OL dans la partie supérieure. Ce logo apparaît sur la partie centrale du torse des premiers maillots68. Il est conservé pendant les dix premières années d'existence avant d'être remplacé après les années 1960. À partir de 1970, le blason devient plus complexe avec une succession de bandes blanche, bleue et blanche sur le flanc droit ; le reste est de couleur rouge avec pour motif un ballon de football surmonté du lion caractéristique de la ville de Lyon. Les lettres OL se trouvent à gauche du lion et entrelacées. Ce motif avec un lion faisait face aux lettres OL est conservé sur le logo de1961 et jusqu'en 1989.
Après l'arrivée de Jean-Michel Aulas en 1987, l'étude d'un nouvel emblème a été lancé. Celui-ci apparaît sur les maillots en 1989 et ne représente plus les blasons d'origine. Songraphisme est plus dynamique et moderne. Il se caractérise par les lettres OL en capital avec une ombre portée sur la droite. Deux liserés en forme de « V » sont incrustés dans les lettres. Le liseré supérieur est de couleur rouge, et le second de couleur bleu. Ce logo sera utilisé par l'Olympique lyonnais jusqu'en 1996. L'année 1996 marque une nouvelle évolution dans le graphisme de l'emblème de l'Olympique lyonnais. Celui-ci retrouve une forme de blason avec chef, c'est-à-dire une bande supérieure horizontale. Celle-ci est de couleur rouge avec en fond et sur deux lignes la mention « Olympique lyonnais » en lettres capitales de couleur or. La partie inférieure teinte en bleue est superposée des lettresOL bordées d'un liséré or et de fond blanc. Le lion caractéristique de la ville de Lyon est inséré dans la lettre O en couleur or. Une petite évolution à ce blason a été effectuée en 2006. Elle concerne la mention « Olympique lyonnais » de la partie supérieure. La couleur or est remplacée par des caractères blancs.
Couleurs
Historiquement, la couleur des maillots domiciles de l'Olympique lyonnais est le blanc. Les premières années et jusqu'en 1961 le maillot blanc est recouvert d'un liseré en forme de « V » formé de deux bandes rouge et bleue69. qui sont les couleurs de la ville de Lyon. Le short est de couleur bleue et la place de l'écusson rouge sur le maillot est soit juste en dessous du col, soit sur le côté gauche de la poitrine.
Un premier changement dans le style de maillot est opéré en 1961 avec le remplacement des liserés en forme de « V » par deux bandes de couleur bleue et rouge placées horizontalement au niveau du ventre70. Le short conserve sa couleur bleue jusqu'en 1964 où il est remplacé par du blanc et cela jusqu'en 1967. Le maillot avec bandes rouge et bleue est abandonné pendant les saisons 1967-1968 et 1969-1979 pour laisser place à un maillot blanc associé avec un short bleu. Entre ces deux dates, le maillot avec bande horizontale bleue et rouge et short bleu est réutilisé71, puis associé à un short blanc entre 1970 et 1971.
À partir de 1971, une nouvelle version du maillot apparaît. Elle se compose d'un maillot blanc habituel avec deux fines bandes verticales de couleur rouge et bleu72 placée sur la partie gauche du maillot. La bande bleue est dans un premier temps celle de droite jusqu'en 1974, puis les couleurs sont inversées jusqu'en 1976.
Après 1976, un changement radical est opéré sur la tunique du club lyonnais. La couleur blanche est remplacée par un ensemble maillot et short entièrement rouge et dépourvu de blason73 pendant les deux saisons entre 1976 et 1978 puis ce rouge est complété de plusieurs bandes verticales bleues les deux saisons suivantes. Le maillot rouge unis est de nouveau remis en place à partir de 198074 et jusqu'en 1990 avec quelques variantes, notamment en 1985 où le haut du maillot et les manches ont une couleur blanche puis en 1989 avec une bande de couleur bleue en forme de « V » sur la partie haute du maillot.
La couleur originelle blanche est remise au goût du jour après 199075. Cette année-là, les liserés du style années 1950 sont remis en place. Les cinq années suivantes proposent des maillots plus bariolés avec couleur dominante blanche. Puis à partir de 1996, les bandes verticales rouge et bleue sont remises en place. Celles-ci sont placées sur le côté gauche du maillot jusqu'en 1998 avant de passer au modèle avec deux larges bandes verticales placées au milieu du maillot jusqu'en 2001. L'année suivante, l'équipe porte un maillot uniquement blanc76. Le reste des années 2000 permet une alternance des tuniques à bandes verticales soit centrales, soit sur latérales77. En 2009, l'Olympique lyonnais opte à nouveau pour un maillot à bandes horizontales, mais de manière inversée par rapport aux années 1960 puisque la bande rouge est sur la partie supérieure. L'année suivante, en 2010, l'OL adopte un maillot à bandes diagonales, avec des lions intégrés aux bandes.En 2012-2013,l'OL adopte toujours ces bandes mais tendant vers l'horizontalité.
Évolution du style de maillot Palmarès et distinctions
Le palmarès des Lyonnais s'oriente essentiellement sur les sept victoires consécutives en championnat national au début des années 2000. Seuls trois clubs ont bénéficié de plus de sacres : il s'agit de l'AS Saint-Étienne avec dix titres de champion de France professionnelpuis Marseille avec neuf titres et le FC Nantes avec huit titres78. La Coupe de France a été remportée cinq fois par le club. Les trois premières dans les années 1960 et 1970, une en 2008 pour le premier doublé coupe-championnat des Rhodaniens puis la dernière en 2012. Enfin, une Coupe de la Ligue en 2001 complète la liste des compétitions principales78. L'Olympique lyonnais termine premier de la zone Sud du Championnat de France de football 1944-1945. Cette victoire étant acquise dans un « championnat de guerre », elle ne fait pas partie du palmarès officiel du clubnote 8. Le palmarès de l'OL comporte aussi des victoires dans des trophées saisonniers. Le club remporte ainsi la Peace Cup 2007 et est finaliste en 2003 et 2005.
Le tableau suivant récapitule les performances de l'Olympique lyonnais dans les diverses compétitions françaises et européennes. Les Lyonnais ont participé systématiquement à la Ligue des champions de l'UEFA de 1999 à 2012, atteignant assez régulièrement au moins le stade des huitièmes de finale. De plus, ils participent régulièrement à une compétition européenne depuis 1995.
Palmarès de l'équipe première de l'Olympique lyonnais Compétitions nationales Compétitions internationales - Challenge des Champions (de 1955 à 1986) :
- Ligue des Champions (C1) :
- Meilleure performance : Demi-finaliste (1) - 2010
- Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupe (C2) :
- Meilleure performance : Demi-finaliste (1) - 1964
- Ligue Europa (C3) :
- Coupe Intertoto (C4) :
- Vainqueur (1) - 1997
Compétitions régionales Tournois saisonniers
- 1 Histoire
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